Une belle lumière filtre entre les hautes cimes qui hérissent le Mont Pèlerin. Dans cette vaste forêt enchantée, on entend la nature, on la voit et on la respire.
On ne se lasse pas de sillonner les décors enchanteurs du canton de Vaud… En avril, on s’est aventurées jusqu’au sommet du Mont-Pèlerin avec Chloé, Léa, Lucie et Mélissa. Une jolie promenade qui commence à Vevey, où on prend le funiculaire qui grimpe dans les vignes. Le temps nuageux ne parvient évidemment pas à gâcher la vue sur le lac ni la bonne humeur de notre petite troupe.
Arrivées au sommet, on attaque la montée à pied en suivant les panneaux «Sentier Plein-Ciel». Les cloches de la pittoresque chapelle sonnent à notre passage, annonçant la réunion dominicale de quelques fidèles. Notre chemin s’élance dans la forêt et prend très vite de l’altitude. Les cimes sont vertigineuses et l’ambiance étonnante. En plein mois d’avril, les couleurs sont pourtant presque automnales – ce qui n’enlève rien au charme de l’endroit, bien au contraire.
Après avoir retrouvé quelques instants la route goudronnée et sa vue dégagée sur le Léman, on replonge dans la forêt. Là, la direction n’est plus vraiment indiquée et de nombreux sentiers serpentent dans le bois. Un écureuil perché dans les branches hautes (tu le vois sur la photo?), quelques restes de neige, un VTTiste pressé qui dévale la pente, une souris pas trop peureuse, des escaliers de bois… un spectacle animé se joue entre les arbres.
On rejoint finalement la tour Plein-Ciel après une petite heure de montée. Sa plateforme culmine à 64 mètres au-dessus du sol, au sommet du Mont Pèlerin lui-même situé à 1000 mètres d’altitude. Depuis la tour, on profite d’une vue époustouflante sur toute la Suisse occidentale ainsi que la Savoie: le Moléson, les rochers de Naye et les Diablerets, les Dents de Morcles, le Mont Vélan, le Grammont et au-delà du Léman, le Jura avec La Dôle, Chasseron et Chasseral. Enfin, c’est en tout cas ce que promet l’office du tourisme. Au pied de la tour, on profite surtout d’une vue époustouflante sur un panneau «FERMÉ EN RAISON DE LA PANDÉMIE». Su-per.
On ferme les yeux, on imagine cette étendue de montagnes enneigées et de pâturages verdoyants et on se dit qu’on reviendra. La descente se fait dans la même direction, mais par d’autres sentiers – toujours sans plan précis et plutôt selon nos envies. Si la vue panoramique n’était pas au programme, l’expérience dans la forêt en valait à elle seule la visite. Je lui trouve en tout cas une énergie particulière.
De retour au funiculaire, on poursuit la descente à pied dans les villages du Lavaux. Entre les maisons familiales, quelques vignobles s’étendent à l’orée de notre chemin. Le centre de Chardonne nous offre une table avec vue pour une pause pique-nique méritée et presque ensoleillée.
Encore quelques kilomètres dans les vignes et nous voici de retour à Vevey sans avoir pour autant répondu à la question cruciale de la journée: qu’est-ce qui différencie un mont d’une montagne? On se renseignera, et on reviendra.
Informations utiles
🌳 Itinéraire: depuis le sommet du funiculaire, partir sur la droite et suivre «Sentier Plein-Ciel» (panneaux bruns). Il y a plein d’options dans la forêt mais très peu de risque de se perdre.
🌳 Durée: compter 1 heure pour rejoindre le sommet du Mont-Pèlerin et la tour, 45 minutes pour le retour et 45 minutes pour faire la descente du funiculaire à pied (suivre Chardonne).
🌳 Difficulté: facile
Merci Camille